Les enjeux de la pause méridienne au sein des écoles sont nombreux. Outre la qualité de l’alimentation mise à disposition des enfants, qui rejoint des enjeux d’ordre sanitaire comme la lutte contre l’obésité, ce temps soulève des enjeux d’ordre éducatif. La qualité de la pause méridienne, ainsi que l’accompagnement socio-éducatif qui s’y déploie sont en effet essentiels à la lutte contre les risques de décrochage scolaire, ce temps opérant une césure essentielle entre les deux demi-journées d’éducation.
En ce domaine, et pour ce qui concerne les écoles, l’action des communes est essentielle. Elle se trouve cependant freinée, en Guadeloupe, par des facteurs de divers ordres qui réduisent leur capacité à garantir le meilleur accueil des élèves entre midi et deux, révélés par le faible recours à la PARS (prestation accueil et restauration scolaire) sur le territoire.
Pour aider les communes à structurer et optimiser leur offre d’accueil, les services de l’État (préfecture, rectorat, DAAF, DRAJES et ARS ), en association avec la CAF , ont décidé de mettre en œuvre un programme crédité prévisionnelle de plus de 2 000 000 euros sur 4 ans. Individualisé et adapté à chaque situation, ce dispositif vise à permettre aux communes de déployer, dans une école élémentaire pilote, un plan d’action spécifique visant à lever l’ensemble des freins pouvant être identifiés dans la prise en compte des enfants.
Mise à jour : décembre 2024