L'enseignement supérieur, de recherche et d'innovation dans la région académique Guadeloupe

La nouvelle organisation territoriale issue de la réforme mise en œuvre le 1er janvier 2020 s'est traduite par le renforcement de la capacité d'action et d'expertise des recteurs et rectrices de région académique, chanceliers et chancelières des universités, afin d'améliorer dans les territoires le pilotage stratégique des missions liées à l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation.

Visant une action territoriale efficace, une plus grande cohérence des politiques éducatives, d'orientation, de recherche et d'innovation, et un renforcement des représentants dans les territoires du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, la réforme de l'organisation des services déconcentrés entend confier au niveau régional académique la capacité d'appréhender l'ensemble des enjeux portés par les établissements de l'enseignement supérieur, par les organismes de recherche et les structures en charge des politiques d'innovation présentes sur le territoire régional.

Les compétences en matière d'enseignement supérieur, de recherche et d'innovation de la rectrice

La rectrice de région académique Guadeloupe est également chancelière des universités, elle assure la coordination des enseignements supérieurs. Elle préside les conseils d’administration du CROUS, de l’IUFM, du GIP-DAIFI, du réseau CANOPE et de l’UNSS. 

Plus spécifiquement, en matière d'enseignement supérieur, de recherche et d'innovation et en application des dispositions du Code de l'éducation la rectrice de région académique :

• « est la garant(e), au niveau régional, de la cohérence des politiques publiques des ministres chargés de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation » (R. 222-1) ;
• « fixe les orientations stratégiques des politiques de la région académique pour l'ensemble des compétences relevant des ministres chargés de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.
• « prend les décisions dans les matières entrant dans le champ de compétences des ministres chargés de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation » (R. 222-24-2). À ce titre, sous réserve des attributions des préfets, elle exerce les compétences en matière d'enseignement supérieur, recherche et innovation, à l'exception de la gestion des personnels. La réforme confirme par ailleurs le contrôle budgétaire spécifique des EPSCP et le contrôle administratif et financier des délibérations des conseils d'administration en confiant ceux-ci aux recteurs et rectrices de région académique.

Les décrets du 20 novembre 2019 et du 9 décembre 2020 ont introduit auprès du recteur ou de la rectrice de région académique deux acteurs dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation : le recteur ou la rectrice délégué(e) pour l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation et le ou la délégué(e) régional(e) académique à la recherche et à l'innovation (Drari), lequel ou laquelle se substitue, au ou à la délégué(e)  régional(e)  à la recherche et à la technologie. 

Dans la région académique Guadeloupe, un délégué régional académique à la recherche et à l'innovation (Drari) a été nommé auprès de la rectrice de région académique. Il assiste la rectrice de région académique en matière de politique de recherche, d'innovation et de technologie, ainsi que de diffusion de la culture scientifique, technique et industrielle. Il assure à ce titre des fonctions d'expertise et de représentation.

> Contact : philippe.poggi@ac-guadeloupe.fr

Une chargée de mission Enseignement Supérieur est également nommée auprès de la rectrice de région académique. Elle assure le suivi des relations entre le rectorat et l'Université des Antilles.

> Conctact : Carole.Sheikboudhou@ac-guadeloupe.fr

Rapports et documents de référence

RAPPORT DE LA COMMISSION ACADÉMIQUE DE LA VIE ÉTUDIANTE

La Conférence Territoriale Académique de la Vie Étudiante a débuté le 12 octobre 2022 et s’est poursuivie tout au long de l’année 2022-2023 pour aboutir à un rapport.

La CTAVE s’est emparée des questions de bien-être et de vie étudiante pour proposer et construire des solutions permettant d’améliorer le quotidien des étudiantes et des étudiants. . Huit ateliers ont ainsi été organisés (communication/numérique, culture, engagement étudiant, restauration, hébergement, santé, sport, transports) dont les résultats des échanges sont retracés dans ce rapport.

 

EXERCICE DU CONTRÔLE DE LEGALITE